Le deuil périnatal, bien que les choses aient évolués, reste un sujet tabou. Par ce que, l’entourage et la société ne savent que dire devant l’innommable, le silence et la maladresse prennent parfois le dessus. Alors que j’ai voulu écrire pour « allé mieux », j’ai voulu édité mes écrits pour que la société comprenne ce deuil sans nom. L’écriture a été pour moi, une thérapie. Au « pourquoi maintenant ? », je répondrais qu’il faut un point final à un livre. Celui ci a été les 1 an d’envol de Luna : une étape difficile.
Alors que j’écrivais pour moi, pour ne rien oublié de ces courts instants que j’ai partagé avec ma fille, j’ai commencé à écrire pour l’Autre en général. Pour les « paranges » qui se sentent désemparé face au drame. Pour l’entourage des parents en deuil de leur enfants : et malheureusement, nous connaissons tous une personne qui a perdu un bébé in utero ou dans son jeune age. Aussi, je souhaite que les professionnels de santé soit interpellé par mes écrits. Ils sont concernés de prêt. En effet, ils sont ceux qui nous annonce le pire, mais aussi ceux qui doivent être le plus bienveillant et entourant possible. Au final, mon livre s’adresse à tout une société, adulte, à même d’entendre une réalité qu’on veux caché : toutes les grossesse ne se termine pas par un événement heureux. Puis, comment la société nous voit-elle puisque aucun mot ne nous défini ? Je veux que les choses change : je veux avoir un statut.
Le deuil périnatal est un sujet complexe de part son caractère violent, mais, et surtout cela touche à l’intimité et aux ressentis personnels des personnes touchées par ce drame. À mes yeux, il est indispensable d’avoir vécut ce deuil, et/ou de l’avoir assisté (pour les professionnels de santé), pour pouvoir en parler le plus justement possible.
« Il ne suffit pas d’être enceinte pour voir son enfant vivant, il ne suffit pas d’accoucher pour ramener son bébé à la maison. Certains berceaux resteront vides. »
Peut être que j’écrirais une suite car à prés tout il me faudra une vie entière pour vivre mon deuil. Aussi, et je le sais aujourd’hui, il y a une vie après la perte. Donc, pourquoi pas écrire sur la reconstruction, sur l’enfant d’après.
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